○La conscience [11]

      Outre l'intuition, les actions et les idées peuvent surgir à partir de jugements émotionnels, d'habitudes de pensée, de désirs, d'intuitions, etc. À ce moment, on peut penser que c'est de l'intuition, mais avec un peu de temps et de calme, on peut réaliser que ce n'était pas le cas. À ce moment-là, arrêtez-vous encore une fois et devenez non-mental avant d'agir. Si vous êtes confus, ce n'est pas intuitif. Et si vous sentez qu'il est naturel d'avancer, alors avancez. Si vous sentez qu'il est naturel de reculer, alors reculez. Lorsque vous êtes émotionnel, comme l'anticipation, la colère, la sympathie, vous n'êtes pas non-mental, et il se peut que vous vous trompiez si vous décidez à partir de cela. Pour comprendre en vous ce qui est intuitif et ce qui ne l'est pas, il faut vivre plusieurs fois des situations similaires et accumuler l'auto-analyse, en se disant "cette décision a été prise par intuition" ou "celle-ci a été prise par autre chose que l'intuition". Cela rendra plus facile à comprendre ce qui est intuitif.



     L'intuition et le malentendu sont aussi minces que du papier.


     Lorsque vous existez en tant que conscience, et que vous suivez vos impulsions pures et laissez votre vie se dérouler, pour des raisons inconnues, vous pouvez commencer à créer quelque chose, ou à commencer quelque chose de nouveau. Après avoir vécu cela plusieurs fois, vous pouvez commencer à voir le grand courant de votre vie, et penser que vous vous préparez pour la suite. En devenant non-mental de cette manière, vous commencez naturellement à voir le chemin à suivre. Lorsque cela devient normal, vous ressentez que la vie n'est pas un chemin d'action guidé par le désir, mais un chemin unique guidé par l'intuition. De cette manière, la conscience utilise l'être humain à travers l'intuition, et l'être humain vit en transcendant l'égo en tant que conscience.


     Lorsque vous observez calmement votre vie, vous commencez à penser que tout ce qui se passe, même les plus petites choses, se produit nécessairement.


     Au moment du non-mental, il n'y a pas de sensation de compréhension. Lorsqu'on pense, on peut comprendre ou ne pas comprendre. La pensée polarise. Bon ou mauvais, présence ou absence, amour ou haine, etc. L'univers matérialisé se répand dans la conscience. La conscience n'est pas matérielle, mais elle comprend aussi l'univers qui l'est. Lorsqu'on existe en tant que conscience, il n'y a pas de bien ou de mal, mais elle comprend les deux. Vu sous cet angle, il n'y a pas de sens ou de but à la vie quand on existe en tant que conscience, mais elle comprend aussi le fait d'avoir un sens ou un but. Avoir un sens ou un but est une pensée. Dans la pensée, on peut comprendre que le but de l'homme qui est dominé par l'ego est de retourner à la source de la conscience, et du point de vue de la conscience, le retour se produit sans raison.


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